PKR / Trans PKR

Depuis décembre 2022, le Dr Lévêque réalise toutes les interventions de chirurgie réfractive à la clinique de Domont.

Pour s’affranchir des lunettes de vue ou des lentilles de contact, les interventions de chirurgie réfractive sont particulièrement efficaces. Parmi celles-ci, on compte la PKR.

Quelle est la technique chirurgicale qui se cache derrière ce sigle ?

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Qu’est-ce que l’opération PKR ?

La PKR, au Photo Kératectomie Réfractive, est l’une des principales techniques de chirurgie au laser pour la correction des myopies faibles à moyennes et des astigmatismes légers.

Elle utilise le laser Excimer pour traiter la surface de la cornée.

Elle est particulièrement recommandée en cas de contre-indication au LASIK, l’autre technique connue de chirurgie au laser. C’est notamment le cas pour les cornées trop fines, irrégulières et un peu asymétriques.

En général, l’opération se déroule en deux temps opératoires. Dans un premier temps, on retire la couche la plus superficielle de la cornée, que l’on appelle épithélium.

Le deuxième temps opératoire consiste à appliquer le laser pour sculpter la cornée.

En fin d’intervention, une lentille pansement est posée à la surface de la cornée pour guider sa cicatrisation.

PKR : principes et objectifs

L’objectif principal d’une PKR est de corriger les troubles visuels tels que les myopies (entre -0,75 et -6 dioptries) ou les astigmatismes légers (en dessous des 2 dioptries).

Elle a pour but de traiter les personnes qui ne peuvent être opérées par LASIK, notamment pour cause de cornées trop fines. Sans l’alternative de la PKR, ces patients ne pourraient pas être opérés.

Alors que les deux chirurgies utilisent le laser Excimer pour corriger les amétropies, elles différents par la façon dont elles manipulent la cornée.

Dans le LASIK, le médecin découpe une petite lamelle de la cornée, la soulève, fait agir le laser puis repose la lamelle. Lors de la PKR, le chirurgien va gratter le tissu qui recouvre la cornée (l’épithélium cornéen) et faire agir le laser. L’intervention se déroule donc plus en surface.

Déroulement de la chirurgie

→ Avant l’intervention

Quelques jours avant l’intervention, le patient évite de porter des lentilles s’il en est porteur.

Le matin de l’opération, les patientes veilleront à ne pas se maquiller. Il est également conseillé de porter des vêtements confortables, dans lesquels on se sent à l’aise.

Le patient doit venir accompagné car l’état de sa vue ne lui permettra pas de conduire juste après l’intervention.

L’opération se passe sous anesthésie locale et il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

→ Déroulement de la chirurgie Laser PKR

Pour l’intervention elle-même, le patient se tient allongé sur le dos dans le bloc opératoire.

Le médecin procède d’abord à la désinfection du visage et le patient est positionné directement sous l’appareil à laser (le laser Excimer).

Le chirurgien positionne ensuite le champ opératoire de façon à ne toucher que les zones qui ont été désinfectées. Puis il met en place un blépharostat, un petit ustensile qui permet de garder les paupières écartées durant toute l’intervention.

La surface de l’œil est ensuite « préparée » : le patient ne ressent pas de douleur, puisque l’œil est anesthésié. Mais il sent le contact d’un objet qui frotte l’œil.

A ce stade, la vision est floue. Avant de lancer le laser, le chirurgien positionne un spot de fixation et demande au patient de se concentrer sur le point vert situé en son centre.

Puis il utilise un instrument au bout en plastique en mousse pour retirer délicatement l’épithélium central de la cornée sur un diamètre d’environ 9 mm.

Le laser est actionné et effectue le remodelage proprement dit.

La durée du traitement au laser dépend du niveau de correction : en général, elle ne dure que quelques secondes.

L’étape suivante consiste à placer la lentille pansement. Elle est suivie d’une étape très importante qui est le rinçage.

Quelles sont les suites opératoires d’une PKR ?

A la sortie du bloc opératoire, l’anesthésie va continuer à agir pendant environ 15 minutes. Puis les symptômes suivants vont apparaître :

  • sensation de grain de sable,
  • hypersensibilité à la lumière forte,
  • sécrétion excessive et écoulement de larmes,
  • vision floue.

 

Ces sensations sont tout à fait normales et ne doivent pas alarmer le patient outre mesure.

La lentille pansement est retirée trois jours après l’intervention, lors de la consultation postopératoire.

Avant cela, le patient veillera à respecter les consignes suivantes :

  • rester au calme
  • éviter les lumières trop vives,
  • instiller scrupuleusement ses gouttes comme prescrit sur l’ordonnance,
  • ne pas toucher ses yeux pour éviter tout risque d’infection,
  • éviter de faire ruisseler l’eau de la douche dans les yeux.

 

Dans les jours qui suivent, la vision s’améliore progressivement. Et au bout d’une semaine, le patient est de nouveau en mesure de conduire.

Le sport d’équipe, quant à lui, est à éviter pendant 15 jours à un mois.

Qu’est-ce que la trans-PKR (ou pkr trans-épithéliale) ?

La Trans-PKR est une amélioration de la PKR. On peut même la qualifier de PKR évoluée. Les points d’amélioration peuvent être décrits comme suit :

  • Dans une PKR normale, il faut d’abord procéder à un grattage de l’épithélium cornéen. Lors d’une trans-PKR, tout est géré automatiquement par le laser, de telle sorte qu’il n’y a pas de manipulation directe sur l’œil. Il n’y a donc aucun contact du début à la fin de l’opération.
  • Un autre avantage de la Trans-PKR se situe dans le gain en termes de douleurs postopératoires : s’il est vrai que la douleur est tout aussi vive le premier jour, elle s’estompe néanmoins plus rapidement. Ainsi, il est rare de trouver des patients qui se plaignent de douleurs au-delà des 24h postopératoires.
  • La récupération visuelle en Trans-PKR est plus rapide qu’en PKR.
  • Le taux de haze est réduit dans la Trans-PKR. Le haze est une complication spécifique de la PKR. Il s’agit d’un voile cicatriciel qui retarde souvent la cicatrisation. On le rencontre plus rarement en Trans-PKR.
  • Dans la mesure où il n’y a plus de contact avec l’œil, la Trans-PKR réduit fortement le risque infectieux.

PKR : risques et complications de l’opération

Le risque principal après une PKR est l’infection. Elle est très rare, mais elle peut être grave. Voilà pourquoi il faut limiter à tout prix des facteurs à risque tels que l’activité physique intense ou une exposition à la poussière.

Il est aussi possible d’avoir des fluctuations de la vision, qui seront dépendantes du degré d’hydratation de la surface oculaire. D’où l’importance de respecter la posologie des gouttes oculaires prescrites après l’opération. Dans certains cas rares, on peut constater des excès de cicatrisation ou “haze” qui se traitent avec des gouttes de corticoïdes.

Quel résultat attendre d’une PKR : avant après ?

Après une intervention à la PKR, les patients sont en général définitivement débarrassés des lunettes ou des lentilles.