Implant phake : pour qui ?

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Les implants phakes de type ICL sont une alternative chez les patients fortement myopes (<-9 D) ou très hypermétropes (>+6 D) qui ne sont pas accessibles à la chirurgie réfractive au laser.
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A quoi correspond la technique opératoire des implants phakes ?

Il s’agit d’une technique de chirurgie endo oculaire visant à poser un implant entre l’iris et le cristallin dans le compartiment appelé “chambre postérieure”. On réalise la chirurgie d’un œil puis la semaine suivante de l’autre.

Cet implant est calculé pour corriger les défauts comme la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. La chirurgie se fait sous anesthésie générale et dure généralement une vingtaine de minutes. Elle est particulièrement minutieuse car elle ne doit pas léser les structures saines adjacentes tel que le cristallin. Le contrôle postopératoire immédiat à pour but de vérifier la position de l’implant ainsi que la tension oculaire qui peut être élevée.

Le bilan préopératoire est important car il vise à éliminer toute pathologie oculaire qui contre indiquerait la pose de cet implant notamment un glaucome sous-jacent. Il convient également de mesurer précisément grâce à une topographie cornéenne et à une échographie oculaire le volume disponible de la chambre postérieur afin que l’implant ne comprime pas l’iris en avant.

Implant phake : quel est le suivi post opératoire ?

Les complications éventuelles de ce type d’implant sont peu fréquentes mais peuvent être invalidantes.  L’élévation de la pression intraoculaire peut aboutir à un glaucome, notamment lorsque la position ou la taille de l’implant ne sont pas adéquates, favorisée par des dispersions pigmentaires qui bouche le filtre de l’œil “ le trabéculum”. Une décompensation cornéenne de type endothéliale peut être constatée. Enfin des cataractes plus précoces à l’âge de la presbytie apparaissent.

Un suivi régulier de ces différents paramètres doit donc être réalisé annuellement chez ces patients.